La nouvelle règle Zara ne plaît pas à tout le monde

À compter du jeudi 28 avril 2022, les retours des colis acquis sur commandes par voie électronique seront facturés directement de la somme remboursée à hauteur de 1,95 €. La marque espagnole, l'une des plus grosses pointures du prêt-à-porter (la phase fashion) et de la vente en ligne a redirigé sa politique de vente. Une résolution qui presque un mois après, semble toujours ne pas faire l'unanimité. Surtout côté consommateurs. Découvrez les tenants et les aboutissants de cette histoire.

L'écologie...

Les retours de comandes faites sur le site de Zara depuis fin avril ne sont plus à 0 €, mais bien 1,95 €, on le sait bien.

Dans les premiers instants, l'annonce est passée inaperçue aux yeux des millions d'internautes et visiteurs du site.

L'entreprise serait tout simplement poussée par le désir de limiter les dégâts environnementaux causés en gros par l'industrie de la mode à travers les transports. Et qui dit  transports dit émissions de CO2.

Ainsi, les internautes vont être contraints de commander de manière rationnelle. Fini les achats qui avaient pour but de passer à la cabine d'essayage à domicile, puis en un appel ou message, renvoyer les articles qui ne font pas l'affaire. Pour décrire les dérives de cette politique de renvoi gratuit, le directeur du pôle distribution de bp2r, Alexandre Vienney, est allé plus loin en mettant le doigt sur une lubie des commandeurs. C'est-à-dire que certains passeraient des commandes de produits juste pour se prendre en photo et poster sur les réseaux sociaux.

Toutefois pour ceux qui ramènent les colis en magasin, le service reste gratuit.

Mais pas que!

Même si c'est l'argument de l'écologie qui est mis en avant par Zara, on sait tous que certes le service de retour gratuit est avantageux pour le public mais il reste très périlleux pour l'entreprise. Non seulement en termes de logistique mais aussi en ce qui concerne le reconditionnement des produits rapportés.

Dans la logistique sont inclus les usages de cartons, la pollution atmosphérique causée par les transports. En réalité, récupérer de façon détachée les articles, au cas par cas était bien trop cher.

Et dans le reconditionnement, on intègre les frais de nettoyage pour une remise sur le marché.

Après H&M qui facture 95 centimes pour les retours en ligne, ce fut au tour de Zara détenue par le groupe Inditex (aux côtés de Massimo Dutt, Pull &Bear, Bershka...) de se rendre à l'évidence et s'aligner. À qui le tour?